Paroisse de Lalleyriat - Le Poizat - Les Neyrolles - Nantua - 01 Ain
https://saintmichelnantua.com/Que-dois-je-faire
          Que dois-je faire ?

Que dois-je faire ?

Pour nous donner d’avancer sur le chemin qui mène vers Dieu, "Jésus n’a que la simple réponse : la volonté de Dieu, qui seule rend heureux, chacun la connaît au fond de son cœur, ce sont les commandements" (Cardinal Christoph Schönborn).


Un jeune homme vient trouver Jésus et lui pose la question qui lui paraît essentielle à sa vie : « Bon Maître, que dois-je faire pour avoir part en héritage la vie éternelle ? » Cette question nous préoccupe-t-elle encore aujourd’hui ? Avoir part à la vie éternelle qu’est-ce à dire ? Notre vie terrestre est un pèlerinage vers la gloire du Ciel où nous sommes appelés à vivre dans l’intimité avec Dieu pour toujours. La question de ce jeune homme est justement de se demander comment faire pour ne pas rater le but ultime de sa vie. Un jour, alors que j’accompagnais quelqu’un de malade, je l’ai entendu me dire : « Dans ma vie j’ai eu des virages à prendre. Certains j’y suis arrivé. D’autres je les ai ratés. Là, je suis sur une route au bout de laquelle il y a un virage que je ne dois pas rater ! Alors, aidez moi ! » J’ai trouvé cette réflexion et cette préoccupation admirables. Mais de plus, je me trouvais devant une responsabilité essentielle à la vie de cette personne : la vie éternelle.

On rejoint le jeune homme qui se tourne vers Jésus et qui désire tout faire pour avoir en héritage la vie éternelle. Alors, contemplons ce dialogue tout à fait étonnant. Jésus ne semble pas accepter la demande et le renvoie à ce que tout bon juif connaît. Écoutons-le encore une fois : « Pourquoi m’appelles-tu bon ? Personne n’est bon, sinon Dieu seul. Tu connais les commandements » et Jésus d’énumérer certain d’entre eux. En fait Jésus engage le jeune homme riche à ne pas chercher d’autres maîtres qui montreraient un chemin différent de celui inscrit dans la loi. De nos jours, on pourrait penser à ceux qui font des promesses de réussite ou de bonheur moyennant une rétribution souvent conséquente, ou encore à ceux qui enferme l’homme dans des systèmes de dépendance comme les diseuses de bonne aventure ou autres mages. Jésus ne veut pas de cela car il n’y a qu’un seul chemin de bonheur, un seul chemin de salut. Il s’agit de l’Écriture qui conduit à la personne de Jésus qu’il nous faut suivre avec confiance dans le don de nous-mêmes. « L’homme répondit : "Maître, j’ai observé tous ces commandements depuis ma jeunesse."
Posant alors son regard sur lui, Jésus se mit à l’aimer. Il lui dit : "Une seule chose te manque : va, vends tout ce que tu as, donne-le aux pauvres et tu auras un trésor au ciel ; puis viens et suis-moi". »

Le chemin du salut, le chemin de la vie éternelle est une marche dans la confiance à la suite et avec le Seigneur Jésus. Chers frères et sœurs, ce cheminement vers la vie éternelle s’incarne dans nos vies. « Tu connais les commandements », nous dit Jésus. Et en même temps, il s’agit d’une disponibilité de cœur afin de ne pas tomber dans le formalisme extérieure. Cela est difficile ! Oui, c’est vrai ! Mais avec l’aide de la grâce de Dieu, c’est possible. Dieu veut nous sauver, mais il ne veut pas le faire sans nous, sans notre engagement dans l’accueil de notre salut.

Remarquons, c’est en s’approchant de Jésus que le jeune homme peut lui poser la question de son salut. C’est en accueillant le regard que Jésus pose sur lui qu’il peut entendre l’exigence du salut. Mais après, il est renvoyé à sa propre conscience, au choix qu’il est appelé à faire. Nous avons là, sous les yeux l’œuvre de Miséricorde du Seigneur. Oui, c’est en faisant l’expérience de la présence miséricordieuse de Jésus que l’on peut s’interroge sur la destiné éternelle de notre vie. C’est en acceptant de nous laisser regarder par le Seigneur que l’on peut entendre l’exigence de la Miséricorde qui nous renvoie jusqu’au plus profond de notre être et des choix que nous avons à faire. Nous sommes responsables de notre vie et Jésus ne veut pas nous déresponsabiliser, bien au contraire. En nous révélant l’exigence de la Miséricorde, il veut nous rendre libre ! « Va, vends tout ce que tu as, donne-le aux pauvres et tu auras un trésor au ciel ; puis viens et suis-moi". » Que c’est difficile !

Alors, chers frères et sœurs bien-aimés, osons nous aussi nous approcher du Seigneur Jésus pour lui demander, comme le jeune homme : « Bon Maître, que dois-je faire pour avoir part en héritage la vie éternelle ? » Et laissons le regard de Jésus se poser sur nous afin d’accueillir l’œuvre de sa Miséricorde dans notre vie. C’est vivre cela que de prendre un temps d’adoration devant le Saint Sacrement exposé ! Et, en étant disponible pour nous mettre sous les rayons de lumière du Seigneur peu à peu notre cœur sera transformé et nous laisserons l’œuvre de salut s’accomplir dans nos vies.

Oui, c’est difficile ! Oui, c’est un combat ! Mais avec l’aide de la grâce de Dieu c’est possible « car tout est possible à Dieu. » Alors, n’ayez pas peur !

Amen.

Réagir à cet articleRéagir à cet article

Un message, un commentaire ?

modération a priori

Attention, votre message n’apparaîtra qu’après avoir été relu et approuvé.

Qui êtes-vous ?
Ajoutez votre commentaire ici

Ce champ accepte les raccourcis SPIP {{gras}} {italique} -*liste [texte->url] <quote> <code> et le code HTML <q> <del> <ins>. Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

Dans l'Eglise

Lectures du jour

Saint(s) du jour

Eglise de France

Diocèse de Belley-Ars

Nouvelles du Vatican