La lecture de ce jour, tirée du livre de l’Exode, nous parle de son institution :
- « Et voici comment vous le mangerez : vous aurez les reins ceints, les sandales aux pieds, le bâton dans la main, et vous le mangerez à la hâte ».
- « C’est la Pâque du Seigneur » !
- « Que ce soit un agneau sans défaut… ».
- « Vous l’aurez en réserve jusqu’au quatorzième jour de ce mois : et toute l’assemblée de la communauté d’Israël l’immolera au couchant. « On prendra de son sang » et on en mettra sur les montants et sur le linteau des maisons… ». « Je passerai par la terre d’Egypte en cette nuit là… je verrai le sang et je passerai outre, et il n’y aura pas chez vous plaie d’extermination quand je frapperai la terre d’Egypte » (Ex 12, 11, 5-7, 12-13).
- « C’est la Pâque de l’ancienne Alliance ».
Le souvenir du « passage à travers l’Egypte », de la main puissante du Seigneur.
Le souvenir de la libération de l’esclavage.
Chaque année, le 14 nîsan, Israël célèbre une nouvelle fois la Pâque. Quant au Christ, il célèbre la Dernière Cène avec ses Apôtres.
Ils méditent la « libération » de l’esclavage “par le sang de l’agneau innocent”.
Et voici, le Christ prononce sur le pain ces paroles : « Prenez et mangez : ceci est mon corps qui sera donné pour vous". Puis il prend la coupe en disant : « Prenez et buvez : ceci est la coupe de mon sang qui va être versé pour vous. Pour vous et pour tous » (cf. Mt 26, 26-28 ; Lc 22, 19-20).
Dans le cadre de ces paroles apparaît déjà l’accomplissement de la figure de l’agneau de l’Ancienne Alliance. Et voici que dans l’histoire de l’humanité, dans l’histoire du salut, entre l’Agneau de la Nouvelle Alliance, l’Agneau le plus innocent, « l’Agneau de Dieu ».