L’évangile de ce dimanche : Entrée de Jésus à Jérusalem
Texte de l’évangile (Mt 21, 1-11) :
Quelques jours avant la fête de la Pâque, Jésus et ses disciples, approchant de Jérusalem, arrivèrent à Bethphagé, sur les pentes du mont des Oliviers. Alors Jésus envoya deux disciples :
« Allez au village qui est en face de vous ; vous trouverez aussitôt une ânesse attachée et son petit avec elle. Détachez-les et amenez-les moi. Et si l’on vous dit quelque chose, vous répondrez : ’Le Seigneur en a besoin, mais il les renverra aussitôt.’ »
Cela s’est passé pour accomplir la parole transmise par le prophète :
Dites à la fille de Sion : Voici ton roi qui vient vers toi, humble, monté sur une ânesse et un petit âne, le petit d’une bête de somme.
Les disciples partirent et firent ce que Jésus leur avait ordonné.
Ils amenèrent l’ânesse et son petit, disposèrent sur eux leurs manteaux, et Jésus s’assit dessus.
Dans la foule, la plupart étendirent leurs manteaux sur le chemin ; d’autres coupaient des branches aux arbres et en jonchaient la route.
Les foules qui marchaient devant Jésus et celles qui suivaient criaient : « Hosanna au fils de David ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! Hosanna au plus haut des cieux ! »
Comme Jésus entrait à Jérusalem, l’agitation gagna toute la ville ; on se demandait : « Qui est cet homme ? »
Et les foules répondaient : « C’est le prophète Jésus, de Nazareth en Galilée. »
Après avoir prié l’Esprit Saint, on peut réfléchir personnellement, en famille ou en groupe à partir des questions suivantes :
- Qu’est-ce que je vois dans cette évangile ?
- Qu’est-ce que me dit Jésus ?
- Comment ce texte résonne-t-il dans ma vie ?
Éléments pour une homélie
Commentaire des textes du dimanche
Quelques réflexions
Nous allons nous mettre à l’écoute du cardinal Schönborn dans son livre Pensée sur l’évangile, aux éditions Parole et Silence, p. 138 et 139.
- L’entrée de Jésus à Jérusalem a commencé avec une grande foule. Peu de jour après, de nouveau, une foule criera ; ce ne sera cependant plus le "Hosanna" enthousiaste, mais le "Crucifie-le !" dressé contre lui. (...)
- Imaginons cette scène. Jésus monte à Jérusalem, pour la fête de la Pâque. Des milliers de pèlerins sont en route pendant ces jours. (...) Lorsque Jésus est près de Jérusalem, la ville sainte, il nourrit cette espérance (n’est-il pas le Messie désiré ?) : il monte sur une ânesse et entre en ville. Il le fait à dessein, car un vieux Prophète l’avait annoncé ainsi : le roi-Messie ne viendra pas avec puissance, grande pompe et monté sur un cheval, mais humblement et modestement sur un âne, le moyen de transport des petites gens.
- C’est précisément en cela qu’il se manifeste comme le Messie, le roi attendu. Les gens l’acclament alors comme "Fils de David", comme descendant du grand roi dont il restaurera l’héritage puissant. Ainsi l’espèrent-ils. Ils crient "Hosanna" ce qui signifie "Viens donc au secours" : que Dieu assiste le roi à venir !
- Peu de jours après, ce sera le vendredi saint et tout semble perdu. Mais ce n’était pas la fin. le matin de Pâques est arrivé, le tombeau vide, le Christ est Ressuscité. Le "Hosanna" se transforme en "Alléluia" !
Quand l’Évangile entre dans notre vie
Regardez autour de soi, dans son réseau, afin d’aider une personne à bien vivre les fêtes de Pâques.
Le cardinal François-Xavier Nguyen Van Thuan
nous parle du Chemin de l’Espérance
220. Le temps et l’énergie appartiennent à Dieu. Pourquoi les gaspiller contre les obstacles rencontrés sur ta route ? Les vagues ne cessent d’agiter l’océan : le bateau, imperturbable, glisse... il n’en tient pas compte.
221. Garde ton calme ! Pourquoi tant d’affolement, pourquoi t’emporter ! Tu choques le Seigneur, tu exaspères ton entourage et toi, tu souffres des heures durant... tout cela inutilement puisque tu vas le regretter dans les heures qui suivront. [1]