La vie selon l’Évangile a vraiment une dimension universelle : en tout temps et en tout lieu.
En effet, l’intuition de Jeanne Jugan correspond tellement aux problèmes de l’époque, que les fondations vont se multiplier en quelques années. Jeanne se rend d’abord à Rennes, où elle découvre une pauvreté analogue à celle de Saint Servan. Puis elle s’installe à Dinan. Très rapidement se sera Tours, Paris, Nantes, Besançon, Angers, Bordeaux...
La congrégation prend définitivement le nom de Petites Sœurs des Pauvres.
Jeanne est présente partout, pour lancer une fondation, secourir celles qui périclitent. Onze ans après l’accueil de la première femme à Saint-Servan, on compte 11 maisons, plus d’une centaine de Petites Soeurs et 1100 vieillards hébergés.