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        L’avenir nous appartient, l’avenir appartient à Dieu !

L’avenir nous appartient, l’avenir appartient à Dieu !

Homélie du 2ème Dimanche de Carême - Année C - 24 Janvier 2013 - Luc 9, 28b-36

« L’héritage est quelque chose qui appartient à l’avenir, et ainsi ce mot dit surtout qu’en tant que chrétiens nous avons un avenir : l’avenir nous appartient, l’avenir appartient à Dieu. Et ainsi, en étant chrétiens, nous savons que l’avenir nous appartient et que l’arbre de l’Église n’est pas un arbre mourant, mais l’arbre qui croît toujours à nouveau. »

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Ainsi c’est exprimé le Pape Benoît XVI le 8 février dernier devant des séminaristes de Rome. Quelques jours après, le Saint Père annonçait qu’il remettait entre les mains du Seigneur sa charge d’évêque de Rome, de Successeur de Pierre, de Serviteur des Serviteurs de Dieu. Cette méditation du Pape donne la profondeur de foi qui est la clé de compréhension de ce que nous vivons actuellement et qui interroge légitimement l’ensemble de l’Église.

Mais, de plus, ces mots du Pape prennent un sens particulier également en ce deuxième dimanche de Carême où l’Église nous donne de contempler le mystère de la Transfiguration.

La Transfiguration est un épisode de la vie du Christ bien mystérieux mais qui nous ouvre la porte du mystère de Dieu et de son dessein de salut pour l’humanité. Que voyons-nous ? Jésus apparaît devant ses apôtres dans l’éclat de sa divinité accompagné de Moïse et Élie. En d’autres termes, il nous révèle ainsi que, par son Incarnation, il donne à l’humanité de pouvoir accueillir et contempler Dieu tel qu’il est. Comment ? En nous donnant de passer avec lui de la mort à la vie. « Après avoir prédit sa mort à ses disciples, il les mena sur la montagne sainte ; en présence de Moïse et du prophète Élie, il leur a manifesté sa splendeur : il nous révélait ainsi que sa passion le conduirait à la gloire de la résurrection », entendrons-nous tout à l’heure dans la Préface de ce dimanche.

Oui, cher frères et sœurs, c’est à cette démarche de foi que les apôtres Pierre, Jean et Jacques sont appelés ; et qu’à notre tour nous sommes appelés à vivre en entrant dans une authentique démarche de conversion. « L’Année de la Foi, que l’Église célèbre en ce moment, nous invite à une conversion authentique au Seigneur Jésus, l’unique Sauveur du monde. En accueillant par la foi la révélation de l’amour salvifique de Dieu dans notre vie, notre existence tout entière est appelée à se modeler sur la nouveauté radicale introduite dans le monde par la Résurrection du Christ. La foi est une réalité vivante qu’il faut sans cesse découvrir et approfondir afin qu’elle puisse grandir. C’est elle qui doit orienter le regard et l’action du chrétien. Car elle est un nouveau critère d’intelligence et d’action qui change toute la vie de l’homme », a pu dire le Saint Père.

Pour cela, il nous entendre Jésus poser son regard sur nous, comme il l’a fait d’une manière souveraine avec les apôtres qui vont être les témoins privilégiés de la Transfiguration. En d’autres termes, il nous faut redécouvrir l’élection qui est la nôtre depuis le jour de notre baptême. Oui, Dieu a posé son regard sur nous au jour de notre baptême pour faire de nous ses enfants. C’est à la fois un privilège et un appel à l’humilité pour le service de tous. Disciples du Christ nos racines sont en Dieu et nous sommes appelés à vivre dans le monde de cette manière-là, et non en nous laissant porter par l’esprit du monde. C’est certain, cela fera de nous des signes de contradiction à la suite de Jésus, « parce qu’il est un aiguillon, contre les tendances de l’égoïsme, du matérialisme, de toutes de ces choses-là » (Benoît XVI).

Dans un deuxième temps, par la foi, entrons dans la prière même de Jésus car c’est dans la prière de Jésus que nous serons transfigurés avec lui. « Jésus prit avec lui Pierre, Jean et Jacques, et il alla sur la montagne pour prier. Pendant qu’il priait, son visage apparut tout autre, ses vêtements devinrent d’une blancheur éclatante », nous dit l’évangile de ce dimanche. Entrer dans la prière de Jésus, c’est entrer dans la grâce de sa filiation, c’est vivre par grâce à ce qu’il est par nature : Fils bien-aimé du Père.

Dans un troisième temps, afin de nous mettre dans une démarche d’écoute, osons lever les yeux vers le Ciel, même si nous ne comprenons pas tout, « Il ne savait pas ce qu’il disait », car là sont nos racines. Il en découlera que nous avancerons dans la confiance avec le Christ tous les jours de notre vie. « Quand la voix eut retenti, on ne vit plus que Jésus seul ».

Chers frères et sœurs bien-aimés, Benoît XVI nous montre la route à suivre. Le 11 février il a dit aux cardinaux présents : « Quant à moi, puissé-je servir de tout cœur, aussi dans l’avenir, la Sainte Église de Dieu par une vie consacrée à la prière ». N’est-ce pas ce que nous révèle la Transfiguration ? Oui, en ce temps de Carême, montons sur la montagne. Par une foi renouvelée, entrons résolument dans la prière de Jésus pour être dans le monde d’authentiques disciples du Christ, serviteurs de la mission de l’Église.

Amen.

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