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        Un sens à la vie à la suite de Marie

Un sens à la vie à la suite de Marie

Homélie pour l’Assomption

Le monde dans lequel nous vivons s’interroge souvent sur le sens que nous pouvons donner à la vie. Les réponses sont parfois assez superficielles, pour ne pas dire contraire à la grandeur de l’homme. Cette fête de l’Assomption nous donne de contempler la vérité de la vocation de l’homme.


Écoutons le livre de l’Apocalypse : « Un signe grandiose apparut dans le ciel : une Femme, ayant le soleil pour manteau, la lune sous les pieds, et sur la tête une couronne de douze étoiles ». Toute personne humaine est appelée à lever les yeux vers le Ciel car l’homme a pour vocation d’entrer dans la Gloire du Ciel. Dans l’Espérance le salut nous est donné ! De plus, ce regard vers le Ciel s’incarne d’une manière très forte car, s’il est mystérieux, il n’est pas indifférent à ce que nous sommes. Le signe grandiose est une femme ! Marie est la prophétie vivante de l’accomplissement de la volonté du Seigneur : « Je veux que là où je suis, eux aussi soient avec moi, et qu’ils contemplent ma gloire ».

Oui mais ! Si nous sommes appelés à regarder ce signe grandiose de la Vierge Marie afin de voir le sens profond et ultime de notre vie, il ne faut surtout pas oublier que « L’Espérance d’un ciel nouveau et d’une terre nouvelle ne nous retire pas la responsabilité que nous avons de cette terre, mais au contraire, nous oblige et nous encourage pour bâtir une civilisation fondée sur l’Amour », ainsi que l’a dit Paul VI. Il en résulte que, « Les pieds sur terre et la tête dans le ciel », pourrait être en quelque sorte le slogan du fidèle du Christ conscient de sa vocation d’homme et de chrétien.

Alors levons les yeux vers la Vierge Marie et contemplons Notre Dame l’étoile qui nous montre la route à suivre vers le Seigneur. En regardant vivre la Mère du Rédempteur, nous voyons alors notre Mère nous montrer la route à suivre pour découvrir pleinement le sens de notre vie.

Chers frères et sœurs, ce qui nous touche en premier lieu est que Marie est le modèle de ceux qui chemine dans la foi. « Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur ». Tout au long de l’Évangile, au travers des mystères de la vie du Christ, nous voyons Notre Dame progresser en gardant dans son cœur les paroles qui lui ont été dites au jour de l’Annonciation : « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ; il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n’aura pas de fin ». Et nous ? Ne sommes-nous pas appeler à faire de même : garder et laisser agir dans notre cœur la grâce de Dieu que nous avons reçu du Christ et de l’Église.

De plus Marie est un modèle de charité. En effet, alors qu’elle de recevoir l’annonce la plus extraordinaire qui soit, alors qu’elle aurait pu goûter paisiblement et dans la solitude la mission qui devient la sienne, alors qu’elle aurait revenir sur l’acte d’abandon qu’elle vient de poser, « Voici la servante du Seigneur ; que tout se passe pour moi selon ta parole », Marie n’écoute que son cœur et elle « se mit en route rapidement vers une ville de la montagne de Judée. Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Élisabeth. » La charité c’est véritablement la foi mise en acte et Marie en est un exemple exceptionnel. Faire œuvre de charité c’est faire descendre le Ciel sur la terre car Dieu est Amour. Alors, demandons à la Vierge Marie de vivre d’une manière concrète cette charité vis-à-vis de notre entourage et en nous engageant aussi dans le service de nos frères dans le besoin. Nous serons alors des artisans du Royaume.

Enfin, nous le voyons dans le Magnificat, Marie est le modèle de l’Espérance. « Il s’est penché sur son humble servante ; désormais tous les âges me diront bienheureuse ». Dès le début de la mission du Rédempteur, Marie garde son cœur dans l’Espérance de la béatitude à laquelle elle se sait appelée puisque Dieu a posé son regard sur elle. Cette Espérance lui a donnée de vivre le présent, parfois douloureux, avec la certitude que le terme est infini puisqu’il est apporté par le Fils de Dieu. Il en est de même pour nous.

Chers frères et sœurs bien-aimés, la vocation de Notre Dame est unique dans l’histoire du salut. Mais nos vocations personnelles sont également uniques. En gardant les yeux fixés sur le signe grandiose du Ciel que nous contemplons en ce jour de l’Assomption, dans la foi sachons découvrir ou redécouvrir notre vocation de baptisés, dans la charité sachons la mettre en œuvre, dans l’espérance gardons toujours les yeux sur but du chemin montré par Notre Dame et merveilleusement exprimé par saint Jean : « lorsque le Fils de Dieu paraîtra, nous serons semblables à lui parce que nous le verrons tel qu’il est ».

Amen

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