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        Méditons les Mystères Glorieux

Méditons les Mystères Glorieux

Par les mystères glorieux, la prière du Rosaire nous engagent à poursuivre un authentique cheminement de foi qui nous donne de proclamer la Résurrection du Seigneur. En effet, nous ne pouvons nous arrêter au visage du Christ crucifié, car Jésus est ressuscité. Après l’obscurité de la Passion, nous entrons dans la joie et la lumière de la Résurrection et de l’Ascension. Ces mystères nourrissent non seulement notre Foi mais également notre Espérance puisque la Vierge Marie – en son Assomption et son Couronnement – est véritablement la prophétie vivante de ce qui nous est promis.

Alors, entrons dans cette méditation en réécoutant l’Apôtre Pierre au jour de la Pentecôte : « Dieu l’a ressuscité, Jésus ; nous en sommes tous témoins. Et maintenant, exalté à la droite de Dieu, il a reçu du Père l’Esprit Saint, objet de la promesse, et l’a répandu » (Actes des Apôtres 2, 32-33).


Résurrection – Marc 16, 1-18

Nous sommes le premier jour de la semaine, ce jour est celui du Seigneur. Le tombeau est retrouvé vide. Le Seigneur est vraiment ressuscité. Ce jour est le jour de la victoire de la vie sur la mort, il est le jour de l’accomplissement des promesses. Le Serviteur de Dieu annoncé par le prophète Isaïe est bien Jésus de Nazareth. Jésus est vraiment le Messie. L’Écriture nous l’a annoncé. Et de fait, « commençant par Moïse et parcourant tous les Prophètes, il leur interpréta dans toutes les Écritures ce qui le concernait » (Luc 24, 27). Ce qu’a fait Jésus pour les disciples d’Emmaüs, il le fait aussi pour nous.

Le sanctuaire de son corps a été détruit et, trois jours après, il a été relevé (cf Jean 2, 19-21). Jésus est venu au Cénacle : « Voyez… Touchez-moi et rendez-vous compte qu’un esprit n’a ni chair ni os, comme vous voyez que j’en ai » (Luc 24, 39). Les disciples étaient stupéfaits mais aussi effrayés. Il n’empêche que tout heureux, ils le disent à Thomas qui lui n’était pas présent lors de la première apparition. C’est alors que Jésus est venu de nouveau au Cénacle « où ils demeuraient par crainte des Juifs » (Jean 20, 27). Il se tourne vers Thomas et lui dit « Avance ta main et mets-la dans mon côté, ne sois pas incrédule mais croyant ». Et Thomas alors s’écrie : « Mon Seigneur et mon Dieu » (Jean 20, 28).

Ce chemin que nous faisons avec Jésus est véritablement un chemin de foi qui nous donne de pouvoir proclamer dans l’Esprit Saint qu’Il est Seigneur. « Aussi Dieu l’a-t-il exalté et lui a-t-il donné le Nom qui est au-dessus de tout nom, pour que tout, au nom de Jésus, s’agenouille, au plus haut des cieux, sur la terre et dans les enfers, et que toute langue proclame, de Jésus-Christ, qu’il est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père » (Philipiens 2, 9-11).

Ascension – Actes des Apôtres 1, 6-11

Dans l’intimité du Cénacle, la veille de sa Passion, Jésus avait annoncé à ses disciples : « Je suis sorti d’auprès du Père et venu dans le monde. À présent je quitte le monde et je vais vers le Père » (Jean 16, 28). Cela s’est réalisé quarante jours après la résurrection alors que Jésus a conduit ses Apôtres sur le mont des Oliviers (Actes des Apôtres 1, 12). En retournant vers celui qui l’a envoyé, Jésus fait entrer son Corps dans la Gloire du Ciel. C’est notre Espérance. À la suite du Christ, nous sommes appelés à entrer dans la Gloire céleste : « Je viendrai et je vous prendrai près de moi, afin que, là où je suis, vous aussi vous soyez » (Jean 14, 3).

Pendant quarante jours après la résurrection, les disciples ont vu Jésus. Ils l’ont vu jusqu’au moment où « ils le virent s’élever ». Et, « une nuée vint le soustraire à leurs regards » (Actes des Apôtres 1, 9). C’était comme si la vision se refermait, s’évanouissait de leurs yeux. Mais, la vision demeure et elle dure : « Et voici que je suis avec vous pour toujours jusqu’à la fin du monde » (Matthieu 28, 20).

L’Église vit et se nourrit de cette vision que Jésus lui a laissée. Elle se manifeste de différentes manières. Tout d’abord dans la lecture de l’Écriture et tout particulièrement de l’Évangile. De plus, Jésus se manifeste et se montre à chacun d’entre nous lorsque nous prenons le temps de prier, de nous rassembler en communauté pour célébrer l’Eucharistie.

La descente du Saint Esprit – Actes des Apôtres 2, 1-13

« Cependant je vous dis la vérité : c’est votre intérêt que je parte ; car si je ne pars pas, le Paraclet ne viendra pas vers vous ; mais si je pars, je vous l’enverrai » (Jean 16, 7). Alors que les disciples sont en prière autour de la Vierge Marie, voilà que du ciel vient un violent coup de vent comme un tonnerre et se répand des langues de feu qui se dispersent sur chacun d’eux. Ils reçoivent alors l’Esprit Saint qui les transforme et leur donne de proclamer les merveilles du Seigneur en différentes langues. Tous ceux qui sont présents sont étonnés : « Tous étaient stupéfaits et se disaient perplexes, l’un à l’autre : “Que peut être cela ?” D’autres encore disaient en se moquant : “Ils sont plein de vin doux” » (Actes des Apôtres 2, 12-13).

Et pourtant, cette dimension extérieure de l’événement ne doit pas faire oublier la dimension fondamentalement intérieure. L’événement central est constitué par la descente au Cénacle de l’Esprit de Jésus, l’Esprit du Père et du Fils qui touche les esprits et les cœurs. Les Apôtres sont transformés.

Rassemblés par Jésus, ils vont devenir ses témoins. Cela se passera dès le jour de la Pentecôte par l’annonce et la profession de foi de Pierre. Ce témoignage a de l’effet sur les auditeurs et ainsi naît l’Église, le Peuple de Dieu.

Ce qu’ont vécu les Apôtres, nous sommes appelés à le vivre au cœur de la vie de l’Église. Avec Elle gardons notre regard fixé sur le Christ et n’ayons pas peur d’invoquer l’Esprit Saint : « Viens Esprit Saint, viens éclairer nos cœurs. Viens Esprit saint, viens consolateur ».

L’Assomption – Apocalypse 12

Découlant logiquement de l’Immaculée Conception, puisque la mort est une conséquence du péché, l’Assomption nous montre la forme la plus achevée du mystère de la Rédemption. Marie participe pleinement au mystère du Christ en passant de cette terre au ciel. En voyant la Vierge Marie arriver au terme de son pèlerinage sur la terre, l’Église contemple en Elle le fruit de la donation plénière de la grâce de Dieu qui s’était manifestée par l’Archange lors de l’Annonciation : « Réjouis-toi, comblée de grâce, le Seigneur est avec toi » (Luc 1, 28).

Marie a reçu les grâces nécessaires pour remplir sa mission au cœur du dessein du salut. Elle a su répondre librement au mystère de l’Amour de Dieu pour l’humanité en général et pour chacun en particulier. L’Assomption fait partie intégrante du mystère de Marie. La liturgie de l’Église l’exprimera dans la Préface de la Messe de la fête de l’Assomption en disant : « Dieu a préservé de la dégradation du tombeau le corps qui avait porté son propre Fils et mis au monde l’auteur de la vie ».

Ce dernier mystère terrestre de la Vierge Marie englobe également tout le mystère de l’Église. En effet, en Marie, l’Église voit l’image de ce à quoi tous les membres du Peuple de Dieu sont appelés : participer à la Gloire du Ciel. C’est ce que nous professons dans le Credo : « Je crois à la résurrection de la chair ». Marie nous montre ainsi que les promesses divines ne sont pas vaines puisqu’elles sont pleinement accomplies pour Elle. Marie, Servante du Seigneur, a entendu ce que nous espérons tous entendre : « Serviteur bon et fidèle, en peu de choses tu as été fidèle, sur beaucoup je t’établirai ; entre dans la joie de ton seigneur » (Matthieu 25, 21.23).

Le couronnement de la Vierge Marie – Apocalypse 12

Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus a pu dire que la Vierge Marie est plus Mère que Reine. Cette expression nous aide à comprendre et à entrer dans ce mystère de Notre Dame. En effet, en méditant sur le Couronnement de Marie, nous nous rappelons qu’elle est d’une manière plénière le Temple de Dieu. « Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera et nous viendrons vers lui et nous nous ferons une demeure chez lui » (Jean 14, 23).

Dans la vision céleste, se dévoilent entièrement le mystère de l’homme uni au Mystère de Jésus, Dieu fait homme, et le Mystère de la Femme que Dieu a choisi pour être la Mère de son Fils. Sa participation à la Gloire du Ciel est au-dessus de celle de toute créature. Participation que nous avons présente à l’esprit dans le Couronnement de Marie au Ciel.

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