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        Le Verbe s’est fait chair !

Le Verbe s’est fait chair !

Homélie du 2ème Dimanche de l’Avent - Année C - 9 Décembre 2012 - Luc 3, 1-6

Au jour de Noël, nous allons chanter la Gloire de Dieu et témoigner ainsi au monde notre joie d’accueillir la Fils de Dieu qui s’est fait homme, qui prend chair de notre chair.

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Cette joie est ce qui est fondamentale car elle témoigne du fait que nous sommes heureux d’être sauvés, de recevoir la grâce de Dieu qui fait de chacun ses enfants. C’est la joie de la Foi ! C’est la joie de l’Espérance ! C’est la joie du salut qui nous est apporté par Jésus, Rédempteur de l’homme !

Alors, afin de rendre compte de cette joie qui nous habite, continuons notre contemplation de la personne de Jésus-Christ, « notre Seigneur qui a été conçu du Saint Esprit et est né de la Vierge Marie ». Oui, le Fils de Dieu s’est fait homme.

Mais tout de suite surgit une question : pourquoi le Verbe a-t-il pris chair de notre chair ?

La réponse se trouve d’elle-même dans le nom de Jésus : Dieu Sauveur. En d’autres termes, le Verbe s’est fait chair pour nous sauver du péché et ainsi nous conduire à la vie éternelle. Ainsi que le Seigneur le dit lui-même dans son entretien nocturne avec Nicodème : « Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique : ainsi tout homme qui croit en lui ne périra pas, mais il obtiendra la vie éternelle. Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé » (Jean 3, 16-17). En d’autres termes, le salut apporté par le Christ en se faisant homme nous donne d’entrer dans une connaissance plénière de l’Amour de Dieu pour nous.

Mais continuons notre contemplation, si par le fait que le Fils bien-aimé du Père prenne chair, le salut nous est apporté, il nous faut également entrer dans un agir qui manifeste cet accueil de l’Amour de Dieu dans notre vie. C’est pourquoi le Catéchisme de l’Église Catholique affirme que « Le Verbe s’est fait chair pour être notre modèle de sainteté » et de citer le commandement nouveau de l’Amour : « Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés » (Jean 15, 12), ce qui nous appelle à une offrande effective de nous-même au Père à la suite de Jésus. Et ainsi nous sommes appelés à participer à la divinité (n° 459).

Chers frères et sœurs, faisons un pas supplémentaire dans la méditation sur ce grand mystère de l’Incarnation. Ce mystère de l’Incarnation est le signe distinctif de la foi chrétienne. Dieu fait irruption dans l’histoire en se faisant l’un de nous. C’est la joyeuse conviction de l’Église qui annonce dès ses origines le fait que le Jésus-Christ venu en notre chair vraiment Dieu. Comment ici ne pas laisser la parole à saint Paul dans un hymne magnifique où nous retrouvons toute la foi de l’Église que nous contemplons pendant cet Avent :

« Le Christ Jésus, lui qui était dans la condition de Dieu, il n’a pas jugé bon de revendiquer son droit d’être traité à l’égal de Dieu ; mais au contraire, il se dépouilla lui-même en prenant la condition de serviteur. Devenu semblable aux hommes et reconnu comme un homme à son comportement, il s’est abaissé lui-même en devenant obéissant jusqu’à mourir, et à mourir sur une croix. C’est pourquoi Dieu l’a élevé au-dessus de tout ; il lui a conféré le Nom qui surpasse tous les noms, afin qu’au Nom de Jésus, aux cieux, sur terre et dans l’abîme, tout être vivant tombe à genoux, et que toute langue proclame : ‘Jésus Christ est le Seigneur’, pour la gloire de Dieu le Père » (Ph 2, 5-11).

Jésus est vraiment Dieu et vraiment homme. En l’unique personne du Verbe de Dieu, la nature humaine et la nature divine sont vraiment unies mais sans confusion. Le Catéchisme de l’Église Catholique dira : « Le Christ, étant vrai Dieu et vrai homme, a une intelligence et une volonté humaines, parfaitement accordées et soumises à son intelligence et sa volonté divines, qu’il a en commun avec le Père et le Saint-Esprit » (n° 482).

Ce mystère est grand ! C’est celui de « l’admirable union de la nature divine et de la nature humaine dans l’unique Personne du Verbe » (CEC n° 483). Ainsi, lorsque nous nous pencherons auprès du petit enfant de la crèche, rappelons-nous que c’est Dieu lui-même que nous accueillons dans notre monde. Lorsque nous regardons vivre Jésus dans tous les mystères de sa vie, n’oublions jamais que Dieu agit par l’humanité de Jésus et qu’il nous appelle à partager sa vie divine.

Amen

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