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        Bethléem

Bethléem

Un enfant nous est né, un fils nous est donné, éternel est sa puissance !


En cette nuit très sainte, notre cœur et notre pensée se tourne vers une petite ville de Judée, la ville de David, Bethléem. C’est là, en effet, qu’est né le Prince de la Paix, l’Emmanuel – Dieu avec nous, Jésus – Dieu Sauveur. Notre cœur se tourne vers cette chère ville de Bethléem, où les chrétiens se rassemblent toujours pour célébrer la naissance du Rédempteur de l’homme. Notre cœur se tourne vers Bethléem et nous demandons au Divin Petit Enfant de la Crèche que cette cité puisse retrouver la profondeur de sa vocation au cœur de l’histoire de l’humanité. C’est à Bethléem que l’histoire prend une nouvelle dimension, celle de la Rédemption accomplie dans l’Incarnation du Fils bien-aimé du Père.

Aujourd’hui nous est né un Sauveur et c’est à Bethléem. Le ciel s’entrouvre, les anges chantent la Gloire du Seigneur et la paix que Dieu donne aux hommes. Ils viennent nous dire : « Cherchez la Gloire de Dieu et la paix vous sera donnée ». En quelque sorte, les anges nous mettent en garde en nous disant que si nous cherchons notre propre gloire alors nous n’aurons jamais la paix, mais si nous nous tournons toujours plus en vérité vers Dieu, vers le Prince de la Paix, alors celle-ci nous sera donnée. L’actualité ne nous donne-t-elle pas une preuve de ce que nous disent les anges ? Alors, en cette nuit où nous nous prosternons devant le Petit Enfant de la Crèche, demandons au Seigneur qu’il convertisse notre cœur afin que nous aussi nous devenions vraiment des artisans de paix dans nos familles, dans notre travail, dans notre cité.

Chers frères et sœurs, Bethléem voilà un nom qui réjouit les cœurs. Il se trouve que ce nom de ville veut dire la même chose tant en arabe qu’en hébreux. Bethléem, c’est la maison du pain. On peut alors dire que c’est la maison de la vie car le pain nous est donné afin que nous puissions nous nourrir et vivre. Cela nous interroge encore une fois en voyant de part le monde et chez nous aussi tant d’hommes et de femmes qui n’ont pas le nécessaire pour vivre. D’ailleurs, Jésus est né dans une étable pauvrement, humblement, simplement, « car il n’y avait pas de place pour eux dans la salle commune ». Aujourd’hui, nous nous prosternons devant l’Enfant de la Crèche, nous partageons nos cadeaux avec notre famille et nos amis, que l’Enfant Jésus nous aide aussi à partager avec nos frères dans le besoin : Partager un sourire, partager un peu de temps, partager un peu de nous-même, partager de ce que nous avons.

Bethléem, la maison du pain, et voilà que nous voyons Jésus être déposé dans une mangeoire. Jésus est vraiment le pain qui donne la vie, il est le vrai pain qui descend du ciel, ce pain de vie qu’est son corps livré pour nous. Pour l’instant, il est dans les douces mains de la Vierge Marie qui veille sur son Enfant comme toutes les mamans. Quelques années plus tard, ce sera sur l’autel de la croix que le Corps du Christ sera livré pour le salut du monde. Il y a comme une unité mystérieuse qui nous conduit de la crèche au mystère de la Passion, du mystère de la Nativité au mystère Pascal, et ce qui fait l’unité entre les deux : c’est le Corps du Christ qui se met entre nos mains.

Cette unité se continue jusqu’à nous aujourd’hui. Certes, nous aussi nous avons déposé avec douceur et bonheur le Petit Enfant dans la Crèche, mais également nous allons recevoir le Corps du Christ dans la Communion. Il y a une unité entre chaque messe et le mystère de la Nativité du Sauveur. Alors, demandons à la Vierge Marie de savoir recevoir le corps de Jésus, elle qui l’a reçu dans ses bras à Bethléem comme au pied du calvaire. Que Notre Dame nous aide vraiment à recevoir avec amour et tendresse le Seigneur Jésus, qu’elle nous donne de reconnaitre le « nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire » comme étant vraiment le Messie qui est le Sauveur de tout homme, notre Rédempteur.

Chers frères et sœurs bien-aimés, en cette nuit de Noël, n’ayons pas peur de nous émerveiller en accueillant et en cherchant avec les bergers la Gloire de Dieu qui se manifeste dans la crèche à Bethléem, la maison du pain, afin d’accueillir la Paix donnée par Jésus, « le nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire ».

Amen

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