Paroisse de Lalleyriat - Le Poizat - Les Neyrolles - Nantua - 01 Ain
https://saintmichelnantua.com/Au-centre-le-Christ
        Au centre le Christ !

Au centre le Christ !

Homélie de la nuit de Noël 2013 - 25 décembre 2013 - Lc Lc 2, 1-14

« Noël est une fête souvent bruyante : cela nous fera du bien de rester un peu en silence, pour écouter la voix de l’Amour ». Ainsi s’est exprimé le pape François dans un tweet comme il aime à le faire d’une manière très régulière.

  • noel - (mp3 - 10.8 Mio) Télécharger

Cette petite phrase du Saint Père nous invite à nous poser une question toute simple en cette fête de Noël : qu’est-ce qui est le plus important pour nous en cette nuit de Noël ? Dès à présent, j’entends les différentes réponses qui peuvent être données concernant cette fête de Noël. D’ailleurs, chacune d’entre elle a sa légitimité.

Tout d’abord, Noël c’est la joie. Il se trouve que nos rues se parent de mille couleurs, qu’il y a des cadeaux et de bons repas. De plus, n’entendons-nous pas sur tous les tons nous dire : « Joyeuses fêtes ! » Mais fondamentalement, cette joie d’où vient-elle ? Qu’y-a-t-il derrière cette joie de Noël ? Écoutons encore l’évangile que nous venons d’entendre : « Ne craignez pas, car voici que je viens vous annoncer une bonne nouvelle, une grande joie pour tout le peuple : Aujourd’hui vous est né un Sauveur, dans la ville de David. Il est le Messie, le Seigneur », dit l’ange aux bergers qui venaient d’entendre le grand chant du Gloria. En d’autres termes, derrière cette joie qui nous anime en cette nuit toute particulière, il y a la naissance de Jésus, de l’Emmanuel. Dieu qui se fait petit enfant et se donne à l’humanité tout entière.

Si c’est la joie, Noël c’est aussi les cadeaux. Qu’est-ce que nous n’avons pas vu et entendu dans les médias, les catalogues. Et pourtant, même avec la crise, tout le monde se fait des cadeaux. Et, avouons-le, même s’il y a une forme de débauche, cette tradition des cadeaux est tout de même bien agréable. Oui, mais toute tradition n’est bénéfique que si elle a du sens. Alors, pourquoi des cadeaux ? Vous imaginez bien, chers frères et sœurs, rien à voir avec un vieux bonhomme en rouge et blanc, habitant soi-disant en Laponie, inventé par une marque de soda américain pour détrôner le véritable ami des enfants qu’est saint Nicolas. Non ! En fait, le cadeau est un signe ! « Et voilà le signe qui vous est donné : vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire », dira encore l’ange aux bergers. Et si nous nous faisons des cadeaux c’est parce que Dieu lui-même nous a donné le plus beau cadeau qu’il pouvait nous faire en nous donnant son amour, en nous donnant sa miséricorde, en nous donnant son Fils Jésus. Le plus beau des cadeaux que nous puissions avoir, c’est cette certitude que Dieu nous aime au point de nous donner son Fils, au point de nous montrer combien la personne humaine est grande dans tous les âges de sa vie puisque le Fils de Dieu les a assumés en se faisant homme au milieu des hommes.

La joie, les cadeaux, Noël a aussi une dimension familiale. Certes, cette dimension n’est pas évidente pour tout le monde. Et parfois, hélas, cette dimension familiale de Noël devient douloureuse pour l’une ou l’autre raison qui n’appartient qu’à l’histoire de chacun. Mais, cette dimension familiale peut être comprise dans une dimension plus élargie : notre communauté paroissiale, nos amis qui nous entourent et que nous sommes heureux de rendre heureux en ce jour de Noël. Mais là encore, quelle est la source de la dimension familiale de Noël ? Plongeons-nous encore dans l’évangile de cette nuit de Noël : « Joseph venait se faire inscrire avec Marie, son épouse, qui était enceinte. Or, pendant qu’ils étaient là, arrivèrent les jours où elle devait enfanter. Et elle mit au monde son fils premier-né ; elle l’emmaillota et le coucha dans une mangeoire, car il n’y avait pas de place pour eux dans la salle commune ». Nous retrouvons ici, avec Joseph-Marie-Jésus, la profondeur de la cellule familiale que Dieu lui-même a assumée en prenant chair de notre chair.

Il y aurait encore bien d’autres réponses à donner pour parler de cet qui est essentiel dans la fête de Noël. Mais c’est trois dimensions nous montre que ce qui fait la grandeur de Noël : c’est le Seigneur Jésus, c’est le Christ. Il n’y a pas de Noël sans la crèche. Il n’y a pas de Noël sans le Christ. Mais pour vraiment en prendre conscience, il nous abstraire de tout ce bruit et faire silence. On comprend pourquoi le Saint Père a pu nous dire : « Noël est une fête souvent bruyante : cela nous fera du bien de rester un peu en silence, pour écouter la voix de l’Amour ».

Chers frères et sœurs bien-aimés, Noël c’est la présence de Dieu parmi nous, c’est le Christ qui est là au milieu de nous, c’est l’amour de Dieu qui se manifeste à Bethléem dans l’espérance et la tendresse.

Amen.

Réagir à cet articleRéagir à cet article

Un message, un commentaire ?

modération a priori

Attention, votre message n’apparaîtra qu’après avoir été relu et approuvé.

Qui êtes-vous ?
Ajoutez votre commentaire ici

Ce champ accepte les raccourcis SPIP {{gras}} {italique} -*liste [texte->url] <quote> <code> et le code HTML <q> <del> <ins>. Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

Dans l'Eglise

Lectures du jour

Saint(s) du jour

Eglise de France

Diocèse de Belley-Ars

Nouvelles du Vatican