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        A l’origine et au terme de notre foi : Le Christ

A l’origine et au terme de notre foi : Le Christ

Homélie de la fête du Christ Roi 2013 - 24 novembre 2013 - Lc 23,35-43

Voilà que nous arrivons au terme de l’année liturgique. Et nous fêtons le Christ Roi de l’Univers.

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Il se trouve aussi que cette fête coïncide avec la clôture de l’année de la foi nous rappelant ainsi que le Christ est à l’origine et au terme de notre foi. Pourquoi pouvons-nous dire cela ?

Dieu en se révélant vient nous parler avec des paroles d’homme, des paroles que nous pouvons saisir et comprendre. Certes, dans la première alliance, il le fait par la voix des prophètes. Mais, en ces temps qui sont les derniers, Dieu nous a parlé par son fils fait homme. Oui, Jésus est le Verbe de Dieu qui a pris chair de notre chair. Jésus est la plénitude de la révélation de l’amour miséricordieux de Dieu.

Or, la foi est un acte personnel une réponse que l’homme donne librement à cette initiative de la révélation que Dieu fait de lui-même. C’est une réponse à cette parole qui nous est donnée par Jésus dans tout ce qu’il est. N’est-ce pas ce qu’a pu vivre sur la croix le bon larron ? Écoutons encore une fois ce dialogue bouleversant : « ‘Tu n’as donc aucune crainte de Dieu ! Tu es pourtant un condamné, toi aussi ! Et puis, pour nous, c’est juste : après ce que nous avons fait, nous avons ce que nous méritons. Mais lui, il n’a rien fait de mal.’ Et il disait : ‘Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras inaugurer ton Règne.’ Jésus lui répondit : ‘Amen, je te le déclare : aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis.’ »

Chers frères et sœurs, dans ce dialogue nous voyons que la présence de Jésus vient révéler la dimension juste et injuste des condamnations. Le bon larron confesse son péché, mais il peut le faire qu’en présence du Seigneur Jésus qui est venu jusqu’à lui. Puis, il fait un acte de foi en Dieu Sauveur, Dieu miséricordieux, « Souviens-toi de moi quand tu viendras inaugurer ton Règne », avant d’accueillir la sentence de miséricorde du Seigneur Jésus, « Aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis ».

Jésus est à l’origine de la foi de cet homme qui avait entendu parler de Jésus. Le bon larron reconnaît que Jésus est l’innocent qui donne sa vie pour les pécheurs et donc pour lui. Ainsi, d’une manière particulière, il fait l’expérience de cette miséricorde de Jésus, par son regard et l’offrande de sa vie. Il fait alors une merveilleuse profession de foi témoignant d’un abandon confiant : « Jésus en accueillant ton regard de miséricorde, je reconnais que tu es le Dieu Sauveur, alors ‘souviens-toi de moi quand tu viendras inaugurer ton Règne’. »

Pour vivre dans la foi il nous est nécessaire, même dans les moments les plus tragiques de notre vie, de rester en présence de Jésus, de faire mémoire de ce que nous avons vécu avec lui, afin de pouvoir lui dire nous aussi avec confiance : « Souviens-toi de moi ». Les épreuves, la nuit de la foi, peuvent ébranler notre foi et devenir une tentation. Nous le voyons dans le malfaiteur qui raille Jésus. Mais nous savons que le Seigneur ne nous abandonne jamais.

Dans ce temps présent nous cheminons dans la foi. C’est l’heure du témoignage vécue dans l’Esprit. C’est un temps d’attente. Nous sommes appelés à nous préparer au retour en gloire du Seigneur Jésus qui viendra tout récapituler et ainsi inaugurer son règne en remettant tout entre les mains du Père. Avec toute l’Église, nous sommes en pèlerinage vers ce but qu’est le Christ. « Bien-aimés, dès maintenant, nous sommes enfants de Dieu, mais ce que nous serons ne paraît pas encore clairement. Nous le savons : lorsque le Fils de Dieu paraîtra, nous serons semblables à lui parce que nous le verrons tel qu’il est » (1Jn 3,2).

Rappelons-nous ces mots du pape émérite Benoît XVI promulgant l’année de la foi : « ‘La porte de la foi’ (cf. Ac 14, 27) qui introduit à la vie de communion avec Dieu et permet l’entrée dans son Église est toujours ouverte pour nous. Il est possible de franchir ce seuil quand la Parole de Dieu est annoncée et que le cœur se laisse modeler par la grâce qui transforme. Traverser cette porte implique de s’engager sur ce chemin qui dure toute la vie ».

Chers frères et sœurs bien-aimés, alors que nous arrivons au terme de cette année repartons du Christ en nous mettant à l’école du pape François qui nous dit aujourd’hui : « Restons avec le Christ, – demeurer dans le Christ – cherchons à être toujours davantage une seule chose avec Lui ; suivons-le, imitons-le dans son mouvement d’amour, dans son mouvement à la rencontre de l’homme ; et sortons, ouvrons les portes, ayons l’audace de tracer des voies nouvelles pour l’annonce de l’Évangile ».

Amen.

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